Presqu’un an après que les faits de violence, viols, intimidations aient été révélés par son ex compagne, la chanteuse Cassie et par plusieurs autres femmes, Sean Combs plus connu sous le nom de P.Diddy s’est vu refuser sa demande de libération conditionnelle.
Manu Nkama
C’est la troisième fois que le rappeur et producteur se voit refuser une demande de libération conditionnelle.
Dans une ordonnance datée d’il y a quelques jours et rendue publique, le juge du tribunal fédéral de Manhattan, Arun Subramanian, a refusé cette troisième requête au motif que “les conditions ne sont pas réunies pour assurer de manière raisonnable la sécurité” des plaignants et parties civiles. Pour appuyer cette décision, l’accusation, a affirmé que l’artiste avait mis son « empire» musical au service d’un système violent de trafic à des fins d’exploitation sexuelle et d’extorsions. »
Depuis son arrestation, P.Diddy plaide non coupable et crie à une campagne de sabotage. Cette demande de libération a aussi été refusée car les procureurs du parquet le plus important des Etats-Unis avaient affirmé que P. Diddy avait contacté des témoins et utilisé des plateformes de communication non autorisées pendant son incarcération depuis septembre.
Pour l’heure, toutes les plaintes de « victimes » ont été enregistrées et un appel à témoins est ouvert pour toute autre personne qui aurait été dans la même situation que les plaignantes qui le décrivent comme « un violent prédateur sexuel qui utilisait alcool et drogues pour obtenir leur soumission. »
En parallèle de la procédure pénale, l’homme est aussi poursuivi au civil par plus de 120 victimes présumées, dont 25 mineures à l’époque des faits, qui l’accusent d’agressions sexuelles, selon leurs avocats.
La défense ne s’est pas encore exprimée concernant cette décision
Manu Nkama
0 Comments