Le match de la 11e journée du championnat Elite One, opposant PWD Bamenda à Fauve Azur, a été brutalement interrompu à la Yong Francis Arena de Bamenda.
Des coups de feu, tirés par des hommes armés, ont semé la panique, forçant l’arrêt du match. Cet incident a suscité l’indignation des officiels et relancé les inquiétudes sur la sécurité dans les stades.
Un membre de Fauve Azur, visiblement choqué, s’est exprimé :
« Nous ne continuerons pas ce match. Il vaut mieux donner les points à PWD. La vie de nos joueurs est plus importante que toute autre chose. Un match de foot où il y a des coups de feu !? »
tels sont les propos de l’officiel relayés par la journaliste Ankinimbom Cynthia II sur Facebook.
Cet incident survient alors que, quelques jours auparavant, Blaise Faustin Mbida, Secrétaire Général du CTFP, avait inspecté le stade et livré un avis globalement favorable. Il avait salué les efforts réalisés pour moderniser l’enceinte, tout en relevant quelques points à améliorer, notamment les bancs et les barrières de protection. Il s’était voulu rassurant en affirmant que « les équipes ne doivent pas avoir peur » et que des garanties de sécurité avaient été données par le gouverneur.
Cependant, les événements de ce match soulèvent de sérieuses questions. Malgré les assurances, les tirs d’armes à feu illustrent une réalité bien différente, compromettant la sécurité des joueurs et des spectateurs.
Cet incident pourrait avoir des répercussions importantes sur la suite du championnat, alors que la Fédération devra agir pour restaurer la confiance. La Yong Francis Arena, pourtant validée pour accueillir des matchs d’Elite One, se retrouve désormais au centre d’une controverse qui dépasse le cadre sportif.
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