Tous les matchs de la 21e journée du championnat MTN Elite One, programmés ce mercredi 23 avril, se tiendront comme prévu. Cette décision intervient après la désignation d’un certain nombre d’arbitres pour officier les rencontres prévues à Douala et Melong, malgré un climat tendu dans le milieu de l’arbitrage.
Cette situation découle d’une décision annoncée par le président national de la CAF, qui aurait pu affecter les arbitres et assistants impliqués dans les compétitions nationales, notamment le championnat Elite One, Elite Two, le championnat féminin, les ligues régionales et départementales, ainsi que les tournois de futsal et de beach soccer. Cependant, cette décision est aujourd’hui mise en doute.
Des tensions financières au cœur du problème
À la base de cette crise, des litiges financiers non résolus. Les arbitres réclament le paiement d’arriérés accumulés sur quatre saisons, y compris la campagne en cours (2024-2025). Cette situation est exacerbée par des pratiques qualifiées de « diviser pour mieux régner », qui continuent de fragiliser le football camerounais.
D’après les informations recueillies par Kick442.com, la commission de nomination des arbitres, dirigée par le président Foko Kamga, a finalisé la désignation des officiels et contacté les responsables concernés. Ces derniers, déjà présents dans les villes hôtes, ont décidé d’arbitrer les matchs malgré une recommandation de boycott émise par Alioum Sidi, président de l’Association nationale des arbitres, en raison du non-paiement des indemnités.
Une grève ignorée par les arbitres
L’Association Camerounaise des Arbitres de Football (ACAF) avait pourtant annoncé une grève illimitée à compter du lundi 21 avril 2025, pour protester contre les conditions financières des arbitres dans les compétitions nationales organisées par la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT). Cependant, la majorité des arbitres désignés ont choisi de se rendre sur place et d’assurer leur rôle sur le terrain.
Un malaise persistant dans le football camerounais
Si les matchs se déroulent comme prévu, cela ne signifie pas que les problèmes sont résolus. Cette situation met en lumière les défis structurels du football au Cameroun, où les arbitres, malgré leurs revendications, continuent de remplir leurs fonctions dans des conditions difficiles. « Souffrir en silence » semble être devenu la norme, un constat alarmant pour l’avenir de ce sport dans le pays.
Via Kick 442
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