Journée mondiale de la danse : entre préservation du patrimoine culturel et innovation numérique

Journée mondiale de la danse : entre préservation du patrimoine culturel et innovation numérique


Le 29 avril, le monde célèbre la danse sous toutes ses formes. Au Cameroun, cette Journée mondiale est l’occasion de mettre en lumière la richesse de notre patrimoine chorégraphique et de s’interroger sur sa transmission à l’ère du numérique.

Journée mondiale de la danse : entre préservation du patrimoine culturel et innovation numérique

Elsa Daniele Monti

Placée cette année sous le thème : “Sensibiliser le public à la danse en tant que forme d’art, moyen d’expression culturelle et outil d’éducation”, cette édition 2025 résonne particulièrement avec les enjeux actuels du secteur artistique au Cameroun.

Un patrimoine vivant à préserver

Du Bikutsi au Makossa, en passant par l’Essimbi, l’Assiko ou l’Ekang, le Cameroun regorge de danses traditionnelles qui racontent des histoires, rythment les rites sociaux et transmettent des valeurs. Mais dans un monde où les pratiques numériques s’imposent, ces danses risquent de tomber dans l’oubli sans actions concrètes pour leur préservation.

Paradoxalement, les réseaux sociaux participent à leur redécouverte. De jeunes danseurs camerounais y diffusent des pas traditionnels revisités, créant un pont entre héritage et modernité. Le numérique devient alors une scène d’expression culturelle qui valorise l’authenticité tout en innovant.

Danser pour transmettre, éduquer et inspirer

La danse, bien plus qu’un spectacle, joue un rôle éducatif et social. Des écoles de danse et projets communautaires l’utilisent pour renforcer la discipline, la confiance et l’inclusion. Elle devient ainsi un outil puissant de transformation sociale.
Des cérémonies comme les SCIDIE Awards, les Balafon Music Awards ou les Awards Dance contribuent à reconnaître le talent des danseurs, chorégraphes et performeurs camerounais, affirmant la danse comme une discipline à part entière dans l’espace culturel.

Célébrer la Journée mondiale de la danse, c’est donc défendre un art vivant, transmettre une mémoire collective et encourager une innovation ancrée dans les racines. Oui, les formats évoluent, mais la priorité reste la même : valoriser une danse fidèle à son essence, porteuse de sens pour demain.

Elsa Daniele Monti

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