Ce 15 mai 2025, le Cameroun se joint au reste du monde pour célébrer la Journée internationale de la famille, sous le thème national : « Cultiver la paix et la solidarité au sein des familles pour un Cameroun uni, inclusif et prospère ».
Elsa Daniele Monti
Une date importante qui invite à réfléchir au rôle fondamental des familles dans la cohésion sociale, dans la transmission des valeurs et dans la construction d’un avenir durable pour la nation.
Une journée pour mettre la famille au cœur des priorités
Instaurée par l’ONU en 1993, la Journée internationale de la famille du 15 mai vise à sensibiliser les gouvernements et les citoyens à l’importance des structures familiales, dans toutes leurs formes. Cette année, le Cameroun met l’accent sur la paix familiale comme socle de la paix sociale.
Dans son message officiel, Madame ABENA ONDOA née OBAMA Marie Thérèse, Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, a rappelé que le bien-être des familles est une condition essentielle au développement national. Elle a encouragé chaque foyer camerounais à devenir un espace de solidarité, de respect et de tolérance.
« La famille, quand elle est équilibrée, produit des citoyens stables et responsables. Elle est la première école de la paix », a-t-elle affirmé.
Un avant-goût de la célébration à Yaoundé
En prélude à cette journée, une grande cérémonie anticipée a été organisée le samedi 10 mai 2025 à la paroisse EPC ADNA de Yaoundé. Plus de 10 000 participants, venus en familles, ont partagé un moment fort, mêlant prière, musique, témoignages et échanges autour des défis que rencontrent les familles camerounaises d’aujourd’hui : précarité, conflits générationnels, pressions économiques, perte des repères.
Qu’elles soient nucléaires, professionnelles, spirituelles ou élargies, toutes les formes de famille étaient à l’honneur, dans un esprit de communion et de reconnaissance mutuelle.
Pourquoi célébrer la famille aujourd’hui ?
Dans un contexte marqué par l’individualisme croissant, les tensions sociales et les défis économiques, la famille demeure un refuge. Elle éduque, elle soutient, elle transmet. Mais elle a aussi besoin d’être protégée, valorisée, accompagnée.
Célébrer la famille le 15 mai, ce n’est pas seulement évoquer des souvenirs d’enfance ou vanter les liens du sang. C’est poser un acte citoyen : celui de croire que la paix dans le pays commence dans les foyers.
Elsa Daniele Monti
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