Le grand jour approche. La Coupe du Monde des Clubs, sous son nouveau format, se jouera du 15 juin au 13 juillet aux États-Unis. Des stars comme Lionel Messi pour éblouir encore et encore les foules, des clubs africains prêts à déjouer les pronostics, et des grosses écuries européennes mal en point attendues au tournant. Quatre raisons de suivre la compétition.
Suggéré en 2016 par Gianni Infantino puis décidé un an plus tard, le nouveau format de la Coupe du Monde des Clubs prendra effet ce week-end. Trente-deux équipes sont attendues aux États-Unis pour disputer le tournoi durant un mois, entre juin et juillet, regroupant ainsi les meilleurs joueurs et clubs de tous les continents sur les dernières années. Une révolution attractive sur le papier ?
Léo Messi invité avec l’Inter Miami
Aux États-Unis, difficile de parler football sans mentionner le nom Messi. Encore plus compliqué d’imaginer le pays de l’oncle Sam organiser un événement sans la présence du meilleur joueur de tous les temps. Trois ans après avoir remporté celle avec les Pays, la Pulga s’attaque à la Coupe du Monde des Clubs, cette fois avec un effectif trois fois moins qualitatif et plus vieillissant : Luis Suárez (38 ans), Sergio Busquets (37 ans en juillet), Jordi Alba (36 ans), et lui-même, Messi (38 ans ce mois). Cependant, l’ancien Barcelonais demeure un compétiteur toujours affamé de titres et capable de nous inventer des gestes dont lui seul a le secret. Le champion du monde argentin suffira-t-il ?
Manchester City et le Real Madrid entament l’opération reconquête
Le Real Madrid et Manchester City ont traversé le désert cette saison 2024/2025 : aucun trophée glané sur les huit derniers mois de compétition, malgré la présence d’entraîneurs de calibre comme Ancelotti et Guardiola, et des effectifs puissants. Une Coupe du Monde des Clubs qui tombe donc au bon moment pour ces deux géants, dans l’optique de sauver la saison. Dans cette optique, les dirigeants madrilènes et mancuniens ont choisi de bouger les lignes en cette période de mercato : le Real Madrid a changé d’entraîneur, Xabi Alonso venant succéder à Carlo Ancelotti, ajoutant à cela les arrivées des défenseurs Dean Huijsen et Trent Alexander-Arnold pour le club le plus titré de la compétition. Côté Manchester City, l’heure était également au renforcement : les signatures de Rayan Cherki, Rayan Aït-Nouri et Tijjani Reijnders viennent redonner de l’énergie au champion d’Europe 2023 dans sa quête de triomphe mondial.
Le Paris Saint-Germain : dans quelle forme ?
Sacré en Ligue des Champions fin mai, le Paris Saint-Germain est encore sur un nuage après son premier titre en C1. Entre fatigue physique et manque de motivation, les Parisiens se trouvent entre le marteau et l’enclume. En effet, ils sont nombreux, ces joueurs, à avoir été fortement utilisés par Luis Enrique, sachant que le club de la capitale est allé au bout de tous les tournois. Luis Enrique aura-t-il le bon discours pour requinquer cette équipe dont les cadres ont été glorifiés, à l’image des Portugais Vitinha, João Neves, Gonçalo Ramos et Nuno Mendes, vainqueurs de la Ligue des Nations la semaine passée ? Surtout que, pour des individualités comme Dembélé, ce Mondial est un pas supplémentaire vers le Ballon d’Or. Forcément, la motivation y sera.
Dans cette Coupe du Monde des Clubs new look, l’Afrique a envoyé ses meilleurs représentants afin de jauger le niveau de progression du football sur le continent. On aura alors le mythique Al Ahly du Caire, le Wydad Athletic Club de Casablanca, les Mamelodi Sundowns, finalistes de la dernière Ligue des Champions africaine, et l’Espérance de Tunis. Coup d’envoi ce dimanche à 01h, heure du Cameroun.
ABEL LONGA