Des pistes de solutions pour le développement du Cameroun, voilà ce que dessine l’ouvrage “100 propositions pour restaurer le Cameroun, vision 2040”. Rédigé par le professeur Octave Jokung Nguena, cette œuvre servira certainement de boussole aux futurs dirigeants de notre pays, au carrefour de son avenir. L’équipe de SCN était présente à la dédicace de l’ouvrage à Douala.
Cette dédicace fut très différente des autres. Elle a, par exemple, connu la présence de personnalités de divers horizons, entrepreneurs ou encore musiciens de renom. Tous étaient à l’affût des “solutions” pour l’émergence tant souhaitée de notre Cameroun. Un moment propice pour approfondir les réflexions et les propositions audacieuses de l’auteur pour l’avenir du pays.
Un livre, 100 solutions pour un lendemain sûr
L’ouvrage s’articule autour de trois piliers que l’auteur juge fondamentaux pour une transformation en profondeur : le capital humain, des institutions fortes (notamment la justice et la sécurité), et des infrastructures modernes. « Si on est sérieux, en 15 ans, on peut remettre les choses en place », soutient le professeur, qui propose une vision résolument tournée vers l’avenir. « Quand on dit qu’on veut restaurer, ce n’est pas reconstruire ce qui existait, mais bâtir autre chose », affirme-t-il, soulignant que la vraie question n’est pas « il y avait quoi avant ? » mais plutôt « il y aura quoi après ? ».
Dans son essai, Octave Jokung Nguena ne se contente pas d’énumérer les défis, il met également en lumière les atouts indéniables du Cameroun pour implémenter ses propositions. Il rappelle que le pays bénéficie du troisième potentiel hydroélectrique d’Afrique subsaharienne, d’une richesse de son sous-sol exceptionnelle, d’une position géostratégique clé, et d’une population jeune et dynamique. Pour l’auteur, le Cameroun peut se relever, à condition de combattre fermement la corruption, de sanctionner les détourneurs de fonds publics, de promouvoir la bonne gouvernance, d’encourager le secteur privé et d’investir massivement dans les infrastructures du futur. Il lance également un appel vibrant à la réconciliation nationale et à une mobilisation générale autour de cinq secteurs clés : l’agriculture, les infrastructures, les mines, l’énergie et les nouvelles technologies.
Le professeur répond aux questions
Alors que les interventions de l’auteur sont applaudies, des interrogations naissent. « Et la place de la culture dans tout ça ? », questionne l’artiste afro-urbain Aveiro Djess. Octave Jokung répond en soulignant l’importance centrale de notre soft power. Quelques suggestions sur l’utilisation des infrastructures publiques pour la promotion de notre art ont rassuré le futur lecteur quant à la pertinence des propositions. Aveiro Djess a même offert un a cappella surprise, pour le plus grand plaisir du public.
Le débat a ensuite quitté le domaine de l’art pour le sujet politique : « 2025, année électorale, et la parution de ce livre, y a-t-il un lien ? ». Pas forcément selon l’auteur, mais c’est la période idoine pour inviter aux débats. Octave Jokung offre gratuitement ses propositions aux candidats à la présidentielle.
Bien reçu à Douala, “100 propositions pour restaurer le Cameroun, vision 2040” peut à coup sûr s’imposer comme une contribution majeure au débat national sur le développement et l’avenir du pays.