Auteur d’un but et de deux passes décisives en ce début de saison avec Villarreal, Karl Etta Eyong a été vendu contre 3 millions d’euros à Levante dans les toutes dernières heures du mercato. L’international Espoir camerounais s’est engagé pour quatre saisons avec l’actuel dix-neuvième de Liga.
C’est sur le gong que Karl Etta Eyong, à la surprise générale, s’est engagé en toute fin de mercato avec Levante. La première réflexion de Villarreal était de prêter son jeune attaquant, mais la donne a changé car, selon la presse espagnole, les dirigeants du Sous-Marin Jaune ont joué la carte de la stratégie à long terme en laissant partir Etta Eyong pour seulement trois millions d’euros, soit cinq millions de moins que sa valeur marchande. Dans ce cas, Cadiz, son ancien club avant Villarreal, ne récupère que 50 % de l’indemnité de transfert, tout en ayant inclus une clause de rachat ainsi que 100 % des droits sur le joueur.
Si, financièrement, Villarreal et Levante s’en sortent gagnants dans la transaction, sportivement il s’agit probablement d’un coup dur pour le principal concerné, auteur d’un début de saison intéressant avec 1 but et 2 passes décisives en trois matchs officiels (Liga), soit le joueur le plus décisif des Jaunes aux côtés de l’Ivoirien Nicolas Pépé et du Canadien Tajon Buchanan. Malgré cela, Villarreal a quand même sacrifié le produit de Galactique Football Académie au profit de l’attaquant géorgien Georges Mikautadze, arrivé en provenance de l’Olympique Lyonnais. Il s’agit là d’une régression pour Karl Etta Eyong, qui quitte un club prestigieux comme Villarreal, engagé en Ligue des Champions et deuxième du championnat, pour une formation de Levante en difficulté, qui occupe la 19ᵉ place de Liga avec un zéro pointé.
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L’international U23 camerounais devra s’adapter non pas à un nouveau championnat, mais à une nouvelle atmosphère : celle de la survie en première division. Rien ne lui garantit une place de titulaire dans le 5-4-1 proposé par les Grenats, où la concurrence règne entre les Espagnols José Luis Morales, Ivan Romero et le Centrafricain Goduin Koyalipou. À Karl Etta Eyong de s’adapter, comme il a su le faire depuis 2022, date de son arrivée en Espagne et dans le monde professionnel.
ABEL LONGA
