Selon la presse espagnole, le FC Barcelone serait prêt à réactualiser la piste Karl Etta Eyong afin de préparer l’après-Robert Lewandowski, en fin de contrat en juin prochain.
Buteur le week-end dernier pour la cinquième fois cette saison, Karl Etta Eyong est pleinement en forme en Liga espagnole. Le jeune attaquant de 21 ans a été convoqué chez les Lions Indomptables du Cameroun pour la trêve internationale qui démarre ce lundi. L’avant-centre de Levante, qui a également distillé trois passes décisives en huit rencontres de première division espagnole, est non seulement le troisième meilleur buteur du championnat, mais également le cinquième joueur au classement des plus décisifs de la Liga. De quoi automatiquement attirer l’attention des grands clubs européens, à l’instar du FC Barcelone.
Ce 6 octobre 2025, c’est le quotidien espagnol Sport, relayé par RMC Sport, qui informe de l’intérêt du club catalan. Le Barça serait sur le point de revenir à la charge pour le cas Karl Etta Eyong, après des échecs antérieurs dus à la règle du fair-play financier, qui limite l’activité du club sur le marché des transferts.
Les Catalans ont-ils les moyens de revenir à la charge ? Actuellement, Etta Eyong possède une valeur marchande estimée à 30 millions d’euros, soit vingt millions de plus par rapport à l’évaluation du mois d’août. Une opération qui s’annonce difficile pour le champion d’Espagne en titre, qui ne s’avoue cependant pas vaincu. Sport précise dans ses colonnes que la direction barcelonaise souhaiterait s’appuyer sur l’éventuel départ de Robert Lewandowski. L’attaquant de 37 ans entre dans sa dernière année de contrat (juin 2026), et il semble difficile de le voir prolonger en Catalogne.
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Du coup, un exil du Polonais servirait à financer l’arrivée de Karl Etta Eyong, grâce au salaire (26 millions d’euros par an) que laisserait l’ancien Bavarois.
Rappelons que Karl Etta Eyong a signé avec Levante jusqu’en juin 2027 et que son ancien employeur, Villarreal, a inclus une clause de rachat dans les termes de son contrat. Affaire à suivre.
ABEL LONGA
