Dans un post publié sur Facebook, l’auteur de « My Way » a, à son tour, exprimé sa volonté de voir le Cameroun en paix, a appelé à une prise de conscience générale et a invité ses fans et ses abonnés à faire les bons choix. Un message porteur de paix et qui s’inscrit dans la même ligne de conduite que tous les autres artistes qui souhaitent que le climat actuel ne puisse pas s’accentuer.
« Aucune ambition ne doit valoir une blessure à notre fraternité. Aucune victoire ne doit coûter la vie d’un seul Camerounais. Aucun résultat électoral ne doit justifier la haine. » Dans son message, accompagné d’une photo de lui portant sur ses épaules le drapeau camerounais, l’artiste musicien s’est livré à cœur ouvert sur les tensions dues à la présidentielle.
Fils de militaire, prôner la paix a toujours fait partie de son leitmotiv. Il sait à quel point la guerre peut détruire, et dans son album « Soldier Like My Papa », il était question non seulement de rendre hommage à son père, mais aussi à toutes les forces de l’ordre qui travaillent jour et nuit pour maintenir cette paix.
Dans son post, Stanley Enow a commencé par faire étalage de la situation : « Notre magnifique pays traverse un moment important de son histoire », a-t-il écrit, « un moment où, à travers l’exercice démocratique, les passions s’enflamment, les opinions s’opposent, mais notre devoir commun demeure le même : préserver l’héritage de paix et d’unité transmis par nos aînés, celui-là même inscrit en premier dans notre devise : Paix – Travail – Patrie. »
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S’adressant aux femmes et aux hommes politiques du Cameroun, il a précisé que la jeunesse souhaite un dénouement fidèle à leurs réclamations : « Agissez avec le souci d’un meilleur avenir pour les générations futures. »
« La grandeur d’un leader ne se mesure pas à la victoire, mais à sa capacité à protéger la maison commune, même quand les vents soufflent fort. Le Cameroun n’appartient ni à un camp, ni à un parti, ni à une communauté culturelle, il appartient à son vaillant peuple, fier et résilient. Et en démocratie, le peuple est le seul véritable détenteur du pouvoir. Son vote, quel qu’il soit, mérite respect, car c’est à travers lui que s’exprime la souveraineté d’une nation. Celui que le peuple choisit n’est pas un vainqueur contre d’autres Camerounais, mais un serviteur choisi par les Camerounais pour servir le Cameroun. »
Rappelant les dégâts de la guerre, il a également insisté sur l’importance pour chaque candidat de veiller à maintenir un équilibre entre les peuples du Cameroun : « Nous sommes un et indivisibles, alors, au lieu de nous déchirer, écoutons-nous. Parlons-nous. Respectons-nous, aimons-nous. »
Un message qui intervient après le report de la proclamation des résultats à lundi prochain, laissant place à un climat de crainte, surtout au lendemain de certains soulèvements à Yaoundé, Douala, Garoua ou encore Maroua.
Manu NKAMA