Débutés vendredi dernier à Riyadh, les 6e Jeux de la Solidarité Islamique offrent déjà leur lot d’émotions, de sueur et de symboles. Et pour le Cameroun, cette aventure a pris une tournure lumineuse dès le deuxième jour de compétition.
Sur le tatami saoudien, une Lionne s’est dressée, déterminée et fière : Djengue Moune Georgika Wesly. Dans la catégorie des moins de 78 kg, la judokate camerounaise a livré un parcours solide, alliant puissance et maîtrise, avant de s’offrir une médaillée d’argent qui résonne comme un cri du cœur pour toute la délégation camerounaise.

Une performance qui ramène le sourire et redonne de la couleur au drapeau vert-rouge-jaune, après un début de compétition plutôt timide.
Car oui, les premiers jours ont été marqués par quelques désillusions. Baba Matia, Soppi Mbella et Abbessa Gérard n’ont pas su convertir leurs efforts en podiums, malgré des combats courageux. En judo, Soppi Bella se classe à la 6e place, Biami Zita termine 7e, tandis qu’en haltérophilie (71 kg), Abbessa Gérard arrache une 9e position honorable.

Mais c’est bien Georgika, la Lionne du tatami, qui a ravivé la flamme de tout un collectif.
Sa médaille d’argent, au-delà du métal, incarne la résilience et la fierté d’un pays qui ne renonce jamais, même quand les débuts semblent incertains.
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Et si cette première médaille n’est que le début d’une belle moisson ? Car à Riyad, le Cameroun ne compte pas s’arrêter à une simple éclaircie : la Team entend désormais transformer cette lueur d’argent en une pluie de médailles et d’émotions.
WILFRIED NGOMSEU







