À quelques jours de la rencontre capitale face à la République Démocratique du Congo en barrages, les hommes forts de l’équipe nationale du Cameroun arrivent au Maroc en forme.
À quarante-huit heures de son match face à la République Démocratique du Congo, comptant pour les barrages, c’est une sélection du Cameroun encadrée par une succession de polémiques (pas de liste publiée, affaire Moumi Ngamaleu) et sur une pente déclinante en cette fin d’année 2025. Avant donc le match couperet face aux Léopards, les hommes de Marc Brys sont dans la peau de l’outsider, mais certains arrivent tout de même dans une forme intéressante.
À l’image de Vincent Aboubakar, qui, depuis sa signature au Neftçi Bakou le 21 octobre dernier, a retrouvé la forme et le chemin des filets. En quatre matchs du côté de l’Azerbaïdjan, Aboubakar a inscrit quatre buts et délivré une passe décisive, mettant ainsi fin à une longue disette sans but. Avant cette série en cours, il fallait remonter au mois de juin pour revoir le capitaine des Lions Indomptables marquer.
Meilleur joueur du mois d’octobre en Angleterre, Bryan Mbeumo est dans le même sillage que son capitaine. L’ailier camerounais est l’homme clé du retour tonitruant de Manchester United, fort de ses quatre réalisations sur les quatre dernières sorties, qui coïncident avec la bonne dynamique actuelle des Red Devils.
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Plus de 1 300 kilomètres séparent l’Angleterre et l’Italie, mais c’est toujours un Camerounais qui domine la ligue : en l’occurrence Franck Zambo Anguissa, lui aussi auréolé du titre de joueur du mois d’octobre. Le milieu de terrain est devenu la référence à son poste en Serie A depuis plusieurs saisons, et sur ses récentes sorties, l’ancien Marseillais laisse transparaître une nouvelle fonction : celle d’être plus décisif, soit par la passe, soit par le but. Et ça tombe bien : le numéro 99 des Partenopei marque de plus en plus quatre banderilles cette saison, dont trois sur la période d’octobre. Malgré un Napoli en baisse, Zambo, lui, reste dans ses standards.
Lui est chargé d’empêcher que ses filets tremblent, et il le fait bien depuis quelque temps : André Onana, au fil des semaines, se redonne de la cote en Turquie. Si Trabzonspor est troisième au classement et virtuellement qualifié pour l’Europa League, c’est en partie grâce à son dernier rempart, auteur de trois arrêts en moyenne sur ses huit matchs joués. En plus, le portier de 29 ans encaisse une moyenne de 0,5 but par rencontre. On peut également ajouter à ce contingent de cadres performants Michael Ngadeu Ngadjui, du côté de l’Asie — une bonne nouvelle en perspective de l’échéance décisive contre le Congo, jeudi prochain.
ABEL LONGA
