Moins d’une semaine après l’éclat d’argent de Georgika Mouni en judo, le Cameroun renoue avec le podium grâce à la détermination acérée de Nelly Doris Dzeu Youmbi. Sur le tatami de Riyad, la jeune karatéka des –61 kg a imposé sa science du kumite, alternant contrôles millimétrés, esquives nettes et ripostes tranchantes, pour aller chercher un bronze qui a le goût d’une montée en puissance.
À quatre jours du baisser de rideau, le Cameroun occupe le 26ᵉ rang, fort de ses deux premières médailles. Un bilan encore maigre, mais loin d’être définitif : l’athlétisme, la lutte, l’escrime et plusieurs disciplines n’ont pas encore livré leurs duels décisifs. Douze athlètes sont déjà prêts à s’élancer sur la piste, cinq lutteurs à engager le combat, et autant d’épéistes à tenter de faire sauter les verrous adverses.

La journée de mardi pourrait ainsi marquer un tournant, avec l’entrée en lice d’une délégation d’athlétisme chargée d’espoirs et de promesses.
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Mais en attendant le réveil des autres forces, une vérité s’impose : la médaille de Nelly Doris Dzeu Youmbi n’est pas seulement un bronze, c’est la preuve que le Cameroun a encore le cran, la précision et le souffle pour renverser la fin de ces sixièmes jeux islamiques.
WILFRIED NGOMSEU







