André Onana, a créé la surprise en s’exprimant sans détour lors d’un ‘live’ sur TikTok. Le portier de Trabzonsport a évoqué de nombreux sujets autour des lions indomptables. Au-delà des révélations sur les finances, cette sortie semble surtout viser à défendre l’autorité de l’entraîneur Marc Brys et à apaiser les tensions internes autour de ses choix, à quelques semaines de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
Marc Brys est « le patron des joueurs »
Face aux querelles institutionnelles persistantes entre le Ministère des Sports (MINSEP) et la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), André Onana a rappelé avec fermeté le devoir de réserve et le respect de la hiérarchie pour les joueurs. Ses propos mettent clairement l’accent sur la nécessité de soutenir l’entraîneur dans le vestiaire et d’isoler l’équipe des conflits externes : “Nous les joueurs, on a un patron qui est le coach, le coach a un patron qui est la fédération et la fédération a un patron qui est le MINSEP.”

En reconnaissant ainsi Marc Brys comme son supérieur hiérarchique direct et celui de ses coéquipiers, Onana cherche à consolider la position du coach en interne et à endiguer toute tentative d’ingérence dans ses décisions. Surtout dans un contexte où le sélectionneur belge est sur la sellette .
Fiasco Eswatini : Une décision collective, un coach déchargé
L’une des illustrations de cette défense est l’éclaircissement apporté sur le match de qualification pour la Coupe du Monde contre l’Eswatini (match nul 0-0). Face aux rumeurs qui accusaient Marc Brys d’avoir pris une décision logistique désastreuse, Onana a tenu à souligner l’unité de l’équipe : Il a clarifié que face aux graves problèmes logistiques (retard, changement d’aéroport, route de six heures), la décision de prendre le bus pour éviter un forfait n’était pas celle du sélectionneur, mais le fruit d’une consultation collective entre les joueurs.
En déchargeant publiquement le coach de cette responsabilité dans un match sensible, Onana cherche à rétablir la vérité pour renforcer l’image de Brys et ainsi éviter que des événements passés ne servent de munitions contre lui avant la CAN.
Accusations de primes impayées : Les polémiques financières ravivées
L’intervention d’Onana a rouvert une blessure chronique : la question des primes des internationaux. Il défend le coach et tire sur la fédération . Le joueur de Trabzonspor a affirmé que les joueurs ne perçoivent plus certaines indemnités depuis le début du mandat de l’actuelle direction de la FECAFOOT.
“Ça fait quatre ans qu’on ne touche pas de primes de présence, ni celles des sponsors,” a-t-il déclaré
Ces accusations mettent une pression considérable sur la FECAFOOT juste avant une grande compétition. Particulierement sur le président réélu. Rien de surprenant quand on connaît les relations conflictuelles entre les deux hommes. Elles alimentent les doutes sur la gestion des fonds et menacent l’harmonie du groupe, créant un climat tendu que la fédération devra gérer rapidement pour préserver la concentration de l’équipe pour la CAN.






