Bijou Géraldine Ongmakagne : une entrepreneure de mode entre discours et réalité

Dans l’univers de la mode camerounaise, le nom de Bijou Géraldine Ongmakagne circule à travers quelques publications et prises de parole en ligne.

Elsa Daniele Monti

Présentée comme fondatrice de la marque Zuhaitz Couture, elle revendique un parcours dans l’entrepreneuriat de mode. Pourtant, les éléments concrets qui permettraient d’appuyer cette trajectoire restent flous, voire absents, ce qui soulève des interrogations sur la réalité de ses activités dans le secteur.

Zuhaitz Couture : une entreprise existante, mais inactive depuis plusieurs années

La société Zuhaitz Couture existe bel et bien. Toutefois, selon les traces disponibles, son activité semble être largement en veille depuis plus de cinq ans. Elle aurait connu un début de développement en France, mais sans que cela ne débouche sur une implantation visible ou durable au Cameroun. Aucun défilé récent, collection publiée ou espace de vente formel ne vient aujourd’hui attester d’une activité réelle de la marque. En l’absence de communication transparente sur son statut actuel, il est difficile de confirmer que la structure soit encore fonctionnelle.

Une présence numérique discrète, loin des standards d’influence

Contrairement à d’autres profils d’entrepreneures du secteur, Bijou Géraldine Ongmakagne ne bénéficie pas d’une réelle influence sur les réseaux sociaux, souvent considérés comme des vitrines stratégiques dans les métiers de la création. Sa visibilité reste faible, ce qui ajoute à la confusion sur la portée de ses actions et sur l’impact qu’elle prétend avoir dans l’industrie de la mode. Cette discrétion numérique contraste fortement avec les codes actuels du branding personnel dans le milieu fashion.

Un parcours à clarifier dans un secteur en structuration

Ces éléments posent la question suivante : quel est exactement le parcours de Bijou Géraldine Ongmakagne dans la mode ? S’agit-il d’une initiative ponctuelle qui n’a pas trouvé de modèle économique viable ? Ou d’une démarche restée à l’état de projet ? Dans un contexte où le secteur camerounais de la mode cherche à se structurer autour d’initiatives solides et pérennes, la transparence autour des trajectoires professionnelles devient essentielle.

Elsa Daniele Monti