La Coupe d’Afrique des Nations approche à grands pas et Achraf Hakimi, blessé, poursuit sa rééducation. Sadio Mané et Riyad Mahrez sont moins influents en club aussi bien qu’en sélection. Snobé à Liverpool, Mohamed Salah demeure l’atout majeur en Égypte.
À dix jours de la Coupe d’Afrique des Nations, le Marocain Achraf Hakimi, sur un rythme effréné, se remet de sa blessure à la cheville. Depuis plus d’une semaine, le dernier Ballon d’Or africain a quitté les salles de musculation pour retrouver les terrains où il enchaîne les exercices de rééducation. Le capitaine des Lions de l’Atlas s’entraîne toujours à l’écart du reste du groupe parisien et devrait rentrer au Maroc poursuivre sa réathlétisation avant le début de la compétition. Les supporters marocains retiennent leur souffle et espèrent voir Hakimi le 21 décembre prochain en ouverture.

Mohamed Salah suscite toujours un motif d’espoir pour le public égyptien, un peu moins pour Arne Slot, coach de Liverpool. Plongés dans une crise profonde, les Reds ont obtenu une victoire de prestige hier mardi sur la pelouse de l’Inter Milan en Ligue des Champions, et c’était sans la star Salah, absent de la feuille de match sans doute à cause de ses révélations déplacées du week-end dernier à l’endroit du club. L’attaquant de 33 ans a démarré trois rencontres consécutives sur le banc, dont deux où il n’est même pas entré en jeu, du jamais vu depuis son arrivée à la Mersey en 2017. Toujours prophète chez soi, le capitaine de la sélection reste la première arme et l’espoir des Pharaons pour un éventuel huitième titre de CAN au Maroc. Salah a déjà échoué deux fois à cette mission.
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Même son de cloche pour Victor Osimhen, sur qui le Nigeria, vice-champion en titre, va de nouveau s’appuyer afin de ravir la première marche un an après l’échec en Côte d’Ivoire, douze ans après le dernier sacre des Super Eagles. Blessé à la cheville lors des barrages (vs République Démocratique du Congo) au mois de novembre, Osimhen a effectué son come-back sur les terrains le 1er décembre, suffisant pour son club Galatasaray de garder sa place de leader en championnat grâce au doublé de l’attaquant nigérian le week-end passé. Plus difficile encore, ce retour à la compétition pour l’ex-Napolitain, effacé ce mardi sur la pelouse de Monaco. Résultat : sa deuxième place au classement des meilleurs buteurs de cette campagne européenne est déjà menacée avant son départ pour la CAN.

Contrairement aux trois précédents, plus les mois s’enchaînent, moins Riyad Mahrez et Sadio Mané ne semblent tellement indispensables au sein de leur sélection, au regard de la montée en puissance des effectifs algériens et sénégalais en termes de qualité. En Arabie saoudite, les deux hommes sont moins performants cette saison 2025/2026, mais répondent tout de même aux attentes de leurs nations dans les moments clés : Mané est le meilleur buteur sénégalais lors des éliminatoires de la CAN, Mahrez meilleur passeur algérien dans le parcours des Fennecs vers le Mondial 2026.







