La Zambie n’est plus une inconnue dans le paysage du football africain féminin. Après une phase de groupes pleine de promesses et une qualification en quarts de finale, les Copper Queens s’imposent dans cette CAN 2025 au Maroc comme un véritable ouragan capable de bousculer les géants. Retour sur l’évolution spectaculaire de cette équipe qui fait vibrer les supporters et qui rêve grand.
Dès le coup d’envoi de cette CAN féminine 2025, la Zambie a surpris tout le monde. Opposées à des adversaires redoutables comme le Sénégal et le pays hôte, le Maroc, les Copper Queens ont su montrer un mental d’acier et une efficacité redoutable. En match d’ouverture, elles arrachaient un très prometteur 2-2 face au Maroc, validant ainsi leur statut d’outsider sérieux dans ce tournoi.
La suite du parcours a confirmé cette dynamique. Face au Sénégal, une équipe en pleine confiance après un 4-0 réussi contre la RDC, les Zambiennes ont pris le dessus sur un score palpitant de 3-2, renversant les pronostics et redistribuant les cartes du groupe A. Ce succès a littéralement relancé leur qualification pour les quarts, démontrant qu’elles ne venaient pas en touristes.
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Le trio d’armes offensives zambien composé de l’incontournable Barbra Banda, Ballon d’or africaine, et de Racheal Kundananji, redoutables buteuses, a porté l’équipe avec six buts inscrits en trois matchs de poule, un symbole clair de leur envie de réussir. Ces joueuses, entre talent individuel et cohésion collective, ont fait tomber tour à tour des défenses jusque-là solides, offrant à la Zambie une place méritée parmi les huit meilleures équipes du continent.
Mais c’est aussi une équipe collective qui impressionne : une organisation tactique bien rodée, une défense solide et une discipline qui ont su contenir les assauts des favoris. Cette solidité se retrouve dans leur dernière victoire face à la RDC (1-0), qui a scellé leur qualification. Cette progression témoigne d’un réel travail de fond dans le football féminin zambien, qui porte à nouveau ses fruits après des années d’attente depuis le titre des hommes en 2012.
Le rendez-vous des quarts de finale, avec un choc annoncé contre le Nigeria, le géant du continent, sera donc une nouvelle étape cruciale. Les Copper Queens ne font plus figure d’outsiders, mais bien d’une équipe capable de renverser la hiérarchie et d’écrire une nouvelle page de leur histoire.
Inès Kouna Nomo