Les quarts de finale de la Coupe du Cameroun débutent jeudi 17 juillet. Favorites ou surprises, chacune des huit équipes rêve de se qualifier pour les demi-finales. Découvrez les affiches du jour et comment ces clubs sont arrivés à ce stade de la compétition.
À 13 h, sur le billard de l’Annexe 1 Omnisport, l’APEJES de Mfou ouvrira le bal face à la redoutable Panthère Sportive du Ndé. Les poulains de Mfou ont validé leur ticket après un bras de fer tendu contre l’Aigle Royal du Moungo, misant sur un bloc compact et une discipline défensive sans faille. De son côté, Panthère, toujours aussi imprévisible, a renversé l’US Abong-Mbang et s’avance gonflée à bloc, bien décidée à griffer plus fort que jamais.
Dans la foulée (15 h), le très attendu duel entre le Canon de Yaoundé, club mythique et favori sur le papier, et l’Aigle Royal de la Menoua, l’éternel coupeur de têtes, devrait tenir toutes ses promesses. Lors de sa précédente rencontre, le Kpa-Kum a administré une fessée 7-0 à Chamba SA grâce à l’efficacité chirurgicale de ses attaquants, mais l’Aigle plane après avoir dompté Rizière du Noun dans un match épique. Deux traditions, deux histoires, mais une seule place en demi.
Pendant ce temps, au Centre Technique Fecafoot Odza, Atlantic SA, la révélation du tournoi et véritable feu follet venu des côtes, croisera le fer avec un Racing de Bafoussam qui renaît de ses cendres. Atlantic SA a créé la sensation en éliminant Gazelle FA de Garoua dans une ambiance survoltée, tandis que Racing s’est offert le scalp de Royal FC de Nka’a (0-0, 5-4 aux TAB).
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Au même moment, à Bertoua, Mintack FC, pour qui personne n’avait misé un seul franc au début de la campagne, tentera de poursuivre son conte de fées face à la Colombe du Dja et Lobo, qui survole les débats depuis le tour précédent et rêve d’un retour sur la plus grande scène.
Avec quatre stades, huit équipes et autant de destins à écrire, le suspense est total. Tous savent qu’à ce stade, il n’y a plus de place pour le doute ou les calculs : tout se joue sur 90 minutes (ou plus si affinités), dans une Coupe qui a souvent aimé bousculer les codes et sacrer des légendes inattendues.
Qui sortira indemne de cet obstacle colossal ? Réponse demain, 17 juillet.
Inès Kouna Nomo