Le 23 octobre 2025, l’icône nigériane de l’Afrobeats Davido a foulé les salons dorés du Palais de l’Élysée à Paris pour une entrevue symbolique avec le président français Emmanuel Macron. Un visage familier du show-biz africain devenu, en un instant, figure majeure de la diplomatie culturelle.
Né à Atlanta (États-Unis) le 21 novembre 1992 et élevé entre Lagos et les États-Unis, Davido, de son vrai nom David Adeleke, s’impose très tôt comme une star mondiale de l’Afrobeats. Avec des tubes tels que Fall, If et plus récemment Unavailable, il a imposé la musique nigériane sur la scène globale. Au-delà des palmarès, il consolide son statut d’« ambassadeur culturel » en multipliant les engagements internationaux.

Dans les murs de l’Élysée
Accompagné de son manager Asa Asika et de l’homme d’affaires Pascal « Cubana Chief Priest » Okechukwu, Davido s’est présenté à l’Élysée pour un tête-à-tête qui n’a pas dévoilé tous ses mots, mais a livré un message clair. Sur ses réseaux sociaux, il légende : « It was an honor meeting #EmmanuelMacron and sharing our visions for a better world. » Le contenu exact de leurs échanges reste confidentiel, mais tous les signaux — présence médiatique, posts viraux, célébrations de pairs — convergent vers un constat : l’industrie créative africaine gagne en reconnaissance et en pouvoir.
Objectifs implicites de cette rencontre
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Souligner la montée en puissance des industries créatives africaines comme levier économique et diplomatique.
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Renforcer les liens culturels entre la France et le Nigeria, et plus largement l’Afrique, via la musique, la mode et l’innovation.
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Affirmer que Davido, au-delà des hits, incarne une génération de créateurs qui n’attendent plus le feu vert mais ouvrent leurs propres portes.
De Lagos aux couloirs feutrés de l’Élysée, Davido trace un chemin nouveau : celui de la culture africaine reçue non comme un exotisme, mais comme une force. Ce jour-là, ce n’était pas qu’un selfie avec un chef d’État : c’était un message, porté par un artiste. Un message qui dit : « Nous sommes là. Nous comptons. Et nous construisons. »
Japhet Mbakop Tchagha







