Placée sous le thème : « Comédie, art et identité : une corrélation qui contribue efficacement à la sensibilisation aux Objectifs de Développement Durable », la 13ᵉ édition du FESTICO débute ce 24 juin. Entre surprises et valorisation des talents locaux, Ferdinand Engo nous explique à quoi s’attendre cette année.
Bonjour Engo,
À quelques heures du début de la 13ᵉ édition du Festico, quel est votre état d’esprit ?
— Bonjour,
Comme d’habitude, je suis serein ☺️,
car j’ai de très bons retours des équipes sur le terrain. Nous sommes prêts à 99,9 %.
Pourquoi le choix de ce thème en particulier ?
— L’identité et la culture, c’est ce qui reste à quelqu’un lorsqu’il a déjà tout perdu.
Et je pense qu’en l’état actuel, nous devons parler des problèmes de fond,
au lieu de nous morfondre dans des orientations tendancieuses et superficielles.
Pour moi, l’Afrique noire est un peu perdue dans cet océan qu’est la mondialisation,
et devrait faire valoir ses identités pour espérer se relever.
À quoi s’attendre pour cette 13ᵉ édition ?
— Comme d’habitude :
beaucoup de conférences traitant de thèmes divers,
et des projections dans les quartiers populaires et les orphelinats des villes de Yaoundé, Douala et Kribi.
13 ans de ce festival et de nombreux talents mis en lumière.
Peut-on dire que le FESTICO est un révélateur de talents ?
— Je ne sais pas trop si on peut dire révélateur de talents,
mais nous sommes contents de voir Ulrich Takam, Les Rigolards, Arthur Paye…
qui prestaient au FESTICO il y a longtemps,
faire aujourd’hui des tournées mondiales 🙏🏽☺️
Qu’est-ce qu’on dit aux amoureux d’humour et de rire pour les inviter à cette nouvelle édition ?
— Qu’ils se lèvent et qu’ils viennent !
Qu’ils partagent et qu’ils invitent les autres aussi.
C’est en fédérant plusieurs énergies qu’on réussira à challenger les autres.
Propos recueillis par MANU NKAMA