Du 3 au 5 juillet 2025, le festival itinérant EnviroFest Cameroun parcourt les villes d’Édéa, Douala et Kribi. Au programme : projections de films en plein air, débats citoyens et animations autour des enjeux écologiques majeurs. Un rendez-vous où le cinéma devient moteur de conscience et d’action.
C’est une atmosphère à la fois festive et militante qui a marqué le lancement d’EnviroFest Cameroun 2025, ce jeudi 3 juillet au stade Saint Palmier d’Édéa. Organisé par EnviroFest International en collaboration avec le Cinéma Numérique Ambulant Cameroun, ce rendez-vous gratuit mêle projections cinématographiques et discussions autour des grands enjeux environnementaux du pays.
Le public venu nombreux a assisté à la projection du documentaire « Océan de plastique », un film percutant sur les ravages de la pollution marine. Un point de départ idéal pour ouvrir les échanges avec les participants, venus en famille ou entre amis, qui ont pu réagir, questionner et proposer. Loin d’un simple festival de cinéma, EnviroFest se veut un espace d’éducation populaire et de mobilisation autour de problématiques aussi urgentes que la dégradation des mangroves, l’érosion côtière ou encore l’accumulation des déchets plastiques.
Du cinéma pour tous, au service de la planète
Le concept est simple : utiliser la force du cinéma pour toucher les esprits, faire circuler l’information et créer un élan citoyen autour de l’écologie. Depuis sa création, le CNA Cameroun œuvre à démocratiser l’accès au cinéma dans les zones peu couvertes, avec une devise évocatrice : « Le cinéma pour tous, le cinéma partout ».
Avec EnviroFest, ce principe prend une dimension nouvelle, en croisant culture et engagement. L’objectif affiché est clair : créer un réseau d’acteurs engagés pour la préservation de l’environnement, en particulier dans les zones côtières. Les projections sont suivies de débats, d’ateliers et d’animations pédagogiques qui permettent à tous les publics, jeunes et adultes, d’interagir avec des experts, militants ou porteurs de solutions locales.
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Après Édéa, le festival se poursuit ce vendredi 4 juillet à Douala, au quartier Village (lieu-dit Boko Plage), puis ce samedi 5 juillet à Kribi, sur la plage de Wamié. L’accès est libre. Un événement à ne pas manquer pour toutes celles et ceux qui croient qu’agir pour la planète commence aussi par s’informer autrement.
Elsa Daniele Monti