La troisième édition des Flammes Awards s’est tenue hier, mardi 12 mai 2025, à Paris, rassemblant les principaux acteurs des cultures urbaines, afro, caribéennes et diasporiques.
Elsa Daniele Monti
La scène africaine y a occupé une place significative, entre distinctions majeures et performances scéniques.
Une forte présence des artistes africains dans le palmarès
Les artistes d’origine africaine ont été largement représentés dans les catégories principales. Le rappeur Tiakola a remporté quatre distinctions, dont celles de l’album de l’année et de la chanson de l’année. Himra, représentant la Côte d’Ivoire, s’est distingué par une prestation remarquée et une nomination dans plusieurs catégories. Aya Nakamura a reçu la Flamme du rayonnement international, tandis que Keblack et Franglish ont obtenu la Flamme de la chanson d’inspiration africaine.
La scène caribéenne a également été mise à l’honneur à travers le titre 4Kampe de Joé Dwèt Filé, lauréat de la Flamme de l’inspiration caribéenne. Le rappeur SCH est reparti avec deux trophées, dont celui de la meilleure performance rap.
Une cérémonie tournée vers la diversité et l’engagement
La cérémonie a été marquée par la variété des profils récompensés et la diversité des styles musicaux présentés. Si certaines performances ont été perçues comme sobres, voire discrètes, d’autres, comme celles de Himra ou La Mano, ont suscité une réaction positive du public.
Un prix pour l’engagement social a également été décerné au collectif Not About Us, pour son action en soutien aux victimes de la guerre à Gaza. Ce volet humanitaire illustre l’ambition des Flammes de conjuguer culture, visibilité et responsabilité sociétale.
La cérémonie, diffusée à grande échelle, confirme la place croissante des cultures urbaines africaines et diasporiques dans le paysage musical francophone.
Elsa Daniele Monti
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