À l’aube de la dernière journée de la Guinness Super League, le suspense est à son comble entre FC Ebolowa et Lekie FF, séparés par un seul point. Chaque scénario – victoire, nul ou défaite – pourrait bouleverser le destin du titre, dans un championnat où le goal-average pourrait aussi jouer les arbitres.
À l’issue de la 21ᵉ journée, FC Ebolowa trône en tête avec 55 points, talonné de près par Lekie FF à 54 unités. Cette infime différence place la dernière journée sous le signe d’une tension maximale : aucune des deux équipes n’a droit à l’erreur, chaque point pouvant décider du sacre final.
Pour FC Ebolowa, une victoire lors de cette ultime rencontre garantirait le titre, quelle que soit la performance de Lekie FF. Les Sudistes conserveraient ainsi leur avance et s’offriraient le luxe de soulever le trophée sans dépendre des autres résultats. Côté Lekie FF, seule une victoire conjuguée à un faux pas d’Ebolowa (nul ou défaite) pourrait inverser la hiérarchie et offrir le titre à la formation du coach Stéphane Ndzana, qui dispose d’un meilleur goal-average (+45 contre +43).
Match nul : l’équilibre précaire
Un match nul d’Ebolowa laisserait la porte entrouverte à Lekie FF. Si cette dernière l’emporte, elle dépasserait alors son rival d’un point et serait sacrée championne. En revanche, si les deux équipes concèdent le nul, Ebolowa conserverait son trône d’un souffle, profitant de son avance minimale.
Défaite : le scénario catastrophe
C’est le scénario que redoutent les leaders actuels. Une défaite d’Ebolowa, combinée à une victoire de Lekie FF, propulserait cette dernière au sommet du classement. En cas d’égalité parfaite de points, le goal-average, actuellement à l’avantage de Lekie FF, pourrait départager les deux prétendants et offrir un dénouement encore plus dramatique.
Au-delà du prestige, le titre de championne de la Guinness Super League ouvre la porte à une qualification continentale et à une reconnaissance nationale accrue. Pour les deux équipes, chaque minute de cette dernière journée sera donc décisive, dans un championnat où la régularité et la gestion de la pression auront le dernier mot.
Inès Kouna Nomo