Le Paris Saint-Germain a écrit une nouvelle page de son histoire en remportant sa toute première Ligue des Champions, infligeant une correction mémorable à l’Inter Milan en finale.
Dans un match à sens unique disputé à Munich, les Parisiens, emmenés par un Désiré Doué flamboyant, ont donné une véritable leçon de football, s’imposant sur un score fleuve de 5-0.
Le succès du PSG est indissociable de l’empreinte de son entraîneur, Luis Enrique. Le technicien espagnol, véritable “architecte en or”, a su façonner une équipe jeune (25 ans de moyenne d’âge), qui a prouvé sa résilience tout au long de la compétition. Virtuellement éliminée en phase de groupes en décembre, cette équipe parisienne a su se relever et enchaîner les performances de haut vol. La jeune garde parisienne a notamment brillé, à l’image de Senny Mayulu, 19 ans, auteur du cinquième but d’une frappe rageuse devant des supporters en délire.
Ce sacre munichois n’est pas le fruit du hasard. Des signes avant-coureurs laissaient présager cette victoire. Munich, terre de cinq finales précédentes, avait toujours couronné un nouveau vainqueur, comme l’OM en 1993, déjà face à un club milanais. Plus encore, le PSG de Luis Enrique avait démontré sa capacité à se sortir de situations complexes, face à des cadors européens comme Manchester City, Liverpool ou Aston Villa. La veille de la finale, Luis Enrique, confiant, avait déclaré : “On a déjà joué plusieurs finales. On n’a aucune peur.” Une déclaration qui s’est avérée prophétique, puisqu’il a désormais remporté les 11 finales qu’il a disputées en tant qu’entraîneur.
Luis Enrique, véritable figure centrale de ce PSG “déstarifié”, entre désormais dans le cercle très fermé des entraîneurs ayant remporté la Ligue des Champions avec deux clubs différents, aux côtés de légendes comme Carlo Ancelotti, José Mourinho ou Pep Guardiola. En plus, sous contrat jusqu’en 2028, il a tout le temps de continuer à faire grandir le PSG et de viser de nouveaux sommets.
Aimée Catherine Moukouri