Ce mardi, la demi-finale aller de Ligue des Champions oppose l’Arsenal du Ghanéen Thomas Partey au Paris Saint-Germain du Marocain Achraf Hakimi. Deux Africains, deux clubs emblématiques, et une lignée de légendes du continent qui ont marqué l’histoire de ces formations.
ABEL LONGA
Le Paris Saint-Germain rêve d’une deuxième finale de Ligue des Champions après celle de 2020, perdue 1-0 face au Bayern Munich sur un but de Kingsley Coman. Ce soir-là, Eric Maxim Choupo-Moting entrait en jeu dans les dix dernières minutes, pour ce qui restera son dernier match sous les couleurs parisiennes. L’international camerounais y aura disputé 51 matchs pour 9 buts en deux saisons, avant de rejoindre… le Bayern.
Côté Arsenal, difficile de ne pas évoquer Alexandre Song, aujourd’hui retraité, qui a porté les couleurs des Gunners pendant sept ans, de 2005 à 2012, avec 205 apparitions. Un milieu élégant et rugueux, formé entre Douala et Bastia, devenu un pilier du club londonien sous Wenger.
Le PSG, quant à lui, a vu passer le génie pur du Nigérian Jay-Jay Okocha, maître du dribble et idole des années 2000. De 1998 à 2002, il régale les fans parisiens avec 20 buts et une Coupe Intertoto en 2001. En sélection, il faisait la paire avec Nwankwo Kanu, autre grande figure africaine, passé par Arsenal de 1998 à 2004. 44 buts, deux Premier League, deux FA Cup, deux Community Shield : le double Ballon d’Or africain a laissé une empreinte indélébile.
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Et comment ne pas parler du plus grand d’entre eux : George Weah, Ballon d’Or 1995, star du PSG entre 1992 et 1995. L’attaquant libérien, passé par le Tonnerre de Yaoundé, a inscrit 55 buts avec Paris, remporté la Ligue 1, la Coupe de France et la Coupe de la Ligue, et surtout terminé meilleur buteur de la Ligue des Champions 1995. Il reste à ce jour le seul Africain Ballon d’Or.
Du côté d’Arsenal encore, Lauren Etame Mayer et Kolo Touré sont les héros de l’épopée invincible de 2004 en Premier League. Le Camerounais et l’Ivoirien ont été des piliers défensifs d’un Arsenal légendaire, champion sans perdre le moindre match. En 2006, Touré disputera même la finale de C1 face au Barça de Samuel Eto’o. Cette année-là, Etame Mayer était parti, laissant sa place à un autre Ivoirien : Emmanuel Eboué.
Dix-neuf ans plus tard, Arsenal rêve à nouveau de la finale, cette fois avec Thomas Partey dans ses rangs. Face à lui, Achraf Hakimi et le PSG veulent enfin décrocher cette étoile qui manque au palmarès du club qatari. Mais une chose est sûre : l’Afrique, une fois de plus, est au cœur de l’histoire.
ABEL LONGA
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