Le Paris Saint-Germain, victorieux hier mardi à l’extérieur 1-0 contre Arsenal en demi-finale aller de Ligue des Champions, a une nouvelle fois montré des signes de futur champion. Le PSG semble aujourd’hui plus fort sans ses stars, la dernière en date : Kylian Mbappé. Explications.
ABEL LONGA
Une victoire 1-0 et une autre masterclass réalisée par le Paris Saint-Germain hier contre Arsenal à Londres. Paris a de nouveau fait montre de sa supériorité dans une soirée couperet de Ligue des Champions, grâce à un collectif, un vrai, bâti par Luis Enrique. Depuis deux saisons que le tacticien espagnol est présent dans la capitale, le PSG n’aura jamais paru aussi fort et aussi proche de soulever sa première C1, ceci sans aucune vraie star.
Pourtant, le début de campagne a été difficile. Kylian Mbappé parti au Real Madrid, les Parisiens sont restés sans tueur sur le front de l’attaque. La preuve : sur les cinq premiers matchs de compétition, le PSG n’avait trouvé le chemin des filets qu’à trois reprises, sans le moindre but d’un attaquant.
Aujourd’hui, la machine tourne à plein régime. Les Parisiens enchaînent les performances de haut vol sur la scène européenne. Manchester City en janvier comme déclic (4-2) ; Liverpool aux tirs au but après la défaite à l’aller ; Aston Villa, puis Arsenal. Le plus beau de cette saison est l’aspect collectif : Paris n’est plus un simple collectif sans stars, la star de Paris est l’équipe tout entière.
Si Ousmane Dembélé a pris la relève sur le plan offensif, le numéro 10 du PSG est impliqué sur 43 buts en 45 matchs. Le joueur de 27 ans est le meilleur buteur de l’année civile 2025, grand favori au prochain Ballon d’Or, et principal artificier de la deuxième meilleure attaque d’Europe (31 buts contre 19 la saison passée, NDLR).
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Si Dembélé prend la lumière, c’est surtout grâce au travail des autres compères d’attaque : la vitesse de Barcola, la finesse de Kvaratskhelia et la folie de Doué font du Paris Saint-Germain une équipe imprévisible dans le jeu offensif.
Et que dire aujourd’hui de la triplette homogène Ruiz–Neves–Vitinha, qui forme actuellement un véritable empire du milieu dans cette campagne de Champions League. Hakimi et Mendes, des latéraux autant impliqués derrière que vers l’avant, sans oublier la charnière centrale avec un Marquinhos des débuts à Paris, aux côtés d’un Willian Pacho arrivé sur la pointe des pieds, mais tellement important dans les duels et la relance.
Derrière ces deux hommes, Paris a trouvé son gardien made in Champions League. Terminées les fautes de main, le manque d’assurance dans ses sorties aériennes et les errances dans son jeu au pied. Gianluigi Donnarumma, tout comme le reste de l’équipe parisienne, a franchi un cap cette saison. En effet, le portier italien compte 6 clean sheets en Ligue des Champions, contre seulement 3 l’année dernière au même stade de la compétition.
Avec une moyenne d’âge de 24 ans et 109 jours, le Paris Saint-Germain est l’équipe la plus jeune parmi les demi-finalistes de cette campagne, mais aussi la plus expérimentée, avec une moyenne de plus de 35 matchs disputés par chaque joueur de l’effectif parisien.
À une semaine du match retour contre Arsenal, le PSG version Luis Enrique a déjà mis tous les observateurs européens dans sa poche.
ABEL LONGA
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