• A propos
  • Communauté
  • Terms
  • Privacy
  • Contact Us
SCN
Advertisement
ADVERTISEMENT
  • NEWS
  • CULTURE
    • CINEMA
    • LITTERATURE
    • MUSIQUE
  • SPORT
    • BASKETBALL
    • FOOTBALL
    • TOUS LES SPORTS
  • INTERVIEW
  • PODCAST
  • LIFESTYLE
  • OPINION
  • EVENTS
No Result
View All Result
  • NEWS
  • CULTURE
    • CINEMA
    • LITTERATURE
    • MUSIQUE
  • SPORT
    • BASKETBALL
    • FOOTBALL
    • TOUS LES SPORTS
  • INTERVIEW
  • PODCAST
  • LIFESTYLE
  • OPINION
  • EVENTS
No Result
View All Result
SCN
No Result
View All Result
ADVERTISEMENT
Home OPINION

Mongo Beti : la plume éternelle

SCN REDACTION by SCN REDACTION
7 octobre 2025
in OPINION
0
Mongo Beti : la plume éternelle
0
SHARES
8
VIEWS
Share on FacebookShare on Twitter

Vingt-quatre ans se sont écoulés depuis la disparition de Mongo Beti, une figure colossale de la littérature africaine.

Alexandre Biyidi Awala, alias Mongo Beti (ou Eza Boto), était un écrivain de renommée mondiale, connu pour son discours anticolonialiste si acerbe qu’il fut censuré en France. Pour lui, la mission de l’écrivain était claire : « La vocation de l’écrivain n’est pas de bénir le monde tel qu’il est, mais de mettre la société mal à l’aise, de lui fournir cette mauvaise conscience dont elle a besoin pour progresser. »

Mongo Beti : la plume éternelle

Le fils de son peuple

Né le 30 juin 1932 à Akométan, au Cameroun, Alexandre Biyidi Awala adopte le pseudonyme qui résonne avec ses racines : Mongo Beti. Mongo signifie « fils » et Beti est le nom de son groupe ethnique. Il se positionne ainsi, dès son nom de plume, comme le fils de son peuple.

Après son baccalauréat, il quitte le Cameroun en 1951 pour la France, où il entreprend des études supérieures de lettres, d’abord à Aix-en-Provence, puis à la Sorbonne à Paris. C’est là que sa carrière littéraire prend son envol.

L’œuvre d’un anticolonialiste

Dès ses débuts, Mongo Beti s’affirme comme une voix critique.

Année Œuvre et thème principal
1953 « Sans haine et sans amour » (nouvelle policière) : son tout premier texte publié, à seulement 21 ans.
1954 « Ville cruelle » (roman, sous le pseudonyme Eza Boto) : une dénonciation frontale du système colonial injuste et arbitraire.
1956 « Le Pauvre Christ de Bomba » : une description critique et satirique du monde missionnaire colonial.
1957 « Mission terminée » : une exploration incisive des travers de la société traditionnelle camerounaise.
1972 « Main basse sur le Cameroun, autopsie d’une décolonisation » (essai) : une charge virulente contre la néocolonisation et les régimes autoritaires africains. Le livre fut immédiatement censuré en France.
1974 « Perpétue et Remember Ruben » : un roman captivant abordant les thèmes de la colonisation, de l’identité et de la résistance.

Mongo Beti continuera d’enrichir sa bibliographie avec des titres importants comme « Ruine presque cocasse d’un polichinelle », « Trop de soleil tue l’amour » (1999) et la série Guillaume Ismaël Dzewatama.

Militantisme et héritage

La vie de Mongo Beti fut un combat continu contre le colonialisme et le néocolonialisme. Il fut profondément influencé par Ruben Um Nyobè, le leader charismatique de l’UPC, qu’il allait écouter clandestinement au lycée Leclerc de Yaoundé.

Mongo Beti : la plume éternelle

Après trente-deux ans d’exil en France, il retourne au Cameroun en 1991. Constatant la rareté du livre, il crée la Librairie des Peuples noirs à Yaoundé, après avoir lancé la revue bimensuelle Peuples Noirs Peuples Africains pour dénoncer le néocolonialisme et offrir une tribune aux jeunes intellectuels.

Lire aussi : Livres : neuf journalistes, une passion commune

Il estimait que « le combat contre le colonialisme ou le néocolonialisme commence par le combat contre les forces qui, localement, servent de relais au néocolonialisme ».

Considéré par The Guardian comme l’un des principaux écrivains africains de la génération indépendantiste, Mongo Beti meurt le 7 octobre 2001 à Douala, des suites d’une insuffisance hépatique et rénale aiguë, après avoir été privé de soins adéquats.

Romancier, essayiste, enseignant, libraire et éditeur, l’œuvre de Mongo Beti reste immense et continue d’impacter le monde, faisant de lui l’un des écrivains camerounais les plus célèbres de la planète.

Manu NKAMA

Sources : Google
Arol Ketch

Tags: Mongo Beti
Previous Post

Éliminatoires Mondial FIBA : les Lions indomptables de la balle orange attendus en Tunisie

Related Posts

Rythmes de campagne : où sont les artistes ?
NEWS

Rythmes de campagne : où sont les artistes ?

6 octobre 2025
People : Muriel Blanche invitée à la soirée privée de Louis Vuitton
CINEMA

People : Muriel Blanche invitée à la soirée privée de Louis Vuitton

2 octobre 2025
Portrait : Rosine Nguemgaing : des vidéos TikTok au sacre de meilleure actrice 2025 lors de la 29ᵉ édition des Écrans noirs
CINEMA

Portrait : Rosine Nguemgaing : des vidéos TikTok au sacre de meilleure actrice 2025 lors de la 29ᵉ édition des Écrans noirs

29 septembre 2025
Musique : Diane BEZA dévoile le vidéogramme officiel de son projet “Duma”
MUSIQUE

Musique : Diane BEZA dévoile le vidéogramme officiel de son projet “Duma”

18 septembre 2025
Qui sont les personnalités de la Y List ? Série 9
NEWS

Qui sont les personnalités de la Y List ? Série 9

18 septembre 2025
Qui sont les personnalités de la Y List ? Série 8
NEWS

Qui sont les personnalités de la Y List ? Série 8

18 septembre 2025

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  • NEWS
  • CULTURE
  • SPORT
  • INTERVIEW
  • PODCAST
  • LIFESTYLE
  • OPINION
  • EVENTS

© 2025 SCN Site de promotion du sport et de la culture camerounaise par Enky Design.

No Result
View All Result
  • NEWS
  • CULTURE
    • CINEMA
    • LITTERATURE
    • MUSIQUE
  • SPORT
    • BASKETBALL
    • FOOTBALL
    • TOUS LES SPORTS
  • INTERVIEW
  • PODCAST
  • LIFESTYLE
  • OPINION
  • EVENTS

© 2025 SCN Site de promotion du sport et de la culture camerounaise par Enky Design.