Ce jeudi 14 août, la ville de Douala s’est retrouvée dans une atmosphère empreinte d’émotion et de recueillement. Joseph Oyegbog, figure emblématique et pionnier du développement du tennis au Cameroun, a entamé son dernier voyage.
La cérémonie a débuté à la morgue de la garnison militaire de Bonanjo, où la levée de corps s’est déroulée en présence du gouverneur de la région du Littoral, entouré de tout son état-major. Une haie d’honneur a marqué ce moment solennel, symbole de reconnaissance pour un homme qui a marqué son époque.
Le cortège funèbre s’est ensuite dirigé vers le Tennis Club de Douala, un lieu chargé de souvenirs et d’histoire pour le défunt. Sur ces courts qu’il a contribué à faire rayonner, proches, amis, autorités et membres de la famille tennistique camerounaise se sont rassemblés pour lui rendre un dernier hommage. Témoignages, prières et instants de silence ont ponctué cette étape émouvante, retraçant la trajectoire d’un bâtisseur qui a consacré sa vie à promouvoir le tennis dans le pays.
En début de soirée, le voyage s’est poursuivi vers Bonaberi (rails), quartier où se trouve le domicile de Joseph Oyegbog, pour une grande veillée auprès des siens. Sur la route, l’émotion restait palpable dans chaque regard, chaque geste, chaque mot. Car au-delà du champion et de l’organisateur, c’est un mentor, un guide et un homme de valeurs qui s’en va. La dépouille prendra la direction de Souza demain, lieu où se trouve son académie OTA (Oyegbog Tennis Academy), pour une autre veillée avant d’être inhumée au même endroit samedi.
Joseph Oyegbog laisse derrière lui un héritage sportif et humain considérable, qui continuera d’inspirer les générations futures.
WILFRIED NGOMSEU