À quelques jours du kick-off de l’Afrobasket Dames Abidjan 2025, la team Cameroun en préparation en Égypte préoccupe au vu des différentes contre-performances enregistrées. Pour cinq matchs disputés jusqu’ici, le Cameroun enregistre deux victoires pour trois défaites. De quoi inquiéter de nombreux fans, analystes sportifs et journalistes, ceci à la veille du début de la compétition.
Habitué des derniers carrés lors des Afrobasket Dames, l’édition 2025 risque de surprendre le groupe du technicien Ahmed Mbombo Njoya. Engagé dans sa préparation en Égypte, le Cameroun n’a enregistré qu’une seule victoire face au Rwanda et deux défaites face à l’Égypte et l’Ouganda. Bien avant, en Turquie, Dulcy Fankam et ses coéquipières, malgré une victoire, ont été tenues en échec par la Côte d’Ivoire. Trois échecs inquiétants au vu du niveau des différents challengers des Lionnes.
« Au vu des équipes qu’on affronte telles que la Côte d’Ivoire, l’Égypte, l’Ouganda, le Rwanda, et que c’est difficile pour le Cameroun de s’imposer, c’est quelque chose qui doit véritablement faire peur », énonce Malachi Fossoe, journaliste des sports. « Le jeu produit actuellement n’est pas très bon pour une équipe qui se veut ambitieuse et qui prépare une aussi grosse compétition continentale où elle veut être championne. Ce n’est vraiment pas rassurant, alors il faut se questionner sur le niveau réel du Cameroun et interroger également les choix du head coach Ahmed Mbombo Njoya », ajoute Ulrich Telezeng, journaliste des sports.
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De quoi susciter l’éveil du head coach du Cameroun, qui doit davantage mieux se mouvoir afin d’éviter toute surprise. « C’est le moment pour le coach justement d’ajuster toutes ses tactiques pour être sûr que cela sera véritablement au point lors de la phase finale de l’Afrobasket Dames 2025 prévue dans les prochains jours », explique Manuela Tchatchoua, analyste de basketball.
Si rien n’est fait d’aussitôt pour pallier ce mauvais vent que connaissent les Lionnes indomptables de la balle orange, l’aventure abidjanaise risque d’être une réminiscence désagréable, quand on sait qu’elles auront face à elles le Mali et le Soudan du Sud.
WILFRIED NGOMSEU