Critique de danse, la Camerounaise a réussi à séduire le jury avec son article « C’est dans la nuit que s’expriment les libertés » sur la pièce chorégraphique “EL BOTINIÈRE” de la Compagnie Al Badil.
Manu NKAMA
Initié et organisé depuis 2019 par l’Association NORD OUEST CULTURES, le Prix NO’OCULTURES vise à reconnaître et récompenser le mérite des critiques d’art africains. Chaque année une discipline artistique est mise en avant. Après le Cinéma en 2020, la Musique en 2021, la Littérature en 2022 et la Photographie en 2023, c’est la Danse qui est à l’honneur cette année.
Après avoir étudié les textes adressés par les candidats, le jury présidé par Anne DÉCORET-AHIHA, anthropologue de la danse, productrice et écrivaine, et composé de Leïla ASSAS, journaliste et critique, et Salia SANOU, chorégraphe, a ainsi plébiscité l’article proposé par la lauréate.
Le jury a apprécié la pertinence du titre et des sous-titres de l’article, au regard du propos de l’œuvre proposée ainsi que les références musicales mises en perspective.
Parmi les critères qui ont fait la difference, la matière chorégraphique, la scénographie, la progression du spectacle et les éléments analytiques qui donnaient à lire. Par ces éléments, le texte de Elsa Kane NJIALE se distinguait des autres candidatures.
A propos d’elle
Personne en situation de handicap auditif (malentendante), Elsa Kane NJIALE est une journaliste et critique camerounaise. Depuis 2011, elle travaille comme journaliste au quotidien Le Jour après quelques stages dans plusieurs journaux. Elle est lauréate de plusieurs prix en journalisme, notamment le Grand Prix Francophilie des médias et le concours de production médiatique sur le patrimoine culturel camerounais.
Si au quotidien, depuis 2014, son travail est centré sur le traitement de l’information culturelle, elle s’intéresse aussi aux questions de santé, d’agriculture. En plus, elle a rédigé différentes enquêtes et reportages sur les questions culturelles, agricoles, éducatives et de santé, et depuis peu elle vient de se lancer dans le reportage vidéo avec une enquête collaborative sur le calvaire des femmes migrantes clandestines.
Membre-fondateur de l’Association des Blogueurs du Cameroun ; Elsa, est aussi engagée sur le plan social avec un camp de loisirs intitulé « Viens jouer avec moi » depuis 2016 pour les enfants en situation de handicap auditif et des enfants nés de parents déficients auditifs. Ce projet d’inclusion permet de renforcer le lien social entre les différents groupes de la société.
Manu Nkama
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