En quête d’un nouveau coach pour la saison prochaine, le club saoudien d’Al Nassr est intéressé par le profil du sélectionneur du Cameroun, Marc Brys.
Non qualifié pour la Coupe du Monde des clubs qui se dispute en ce moment, Al Nassr vit une présaison délicate entre la tentative de conserver sa star Cristiano Ronaldo, le renforcement de l’effectif avec de nouvelles arrivées et, surtout, la recherche d’un entraîneur capable d’assumer les ambitions du club.
Parlant du potentiel entraîneur des Jaunes et Bleus d’Arabie Saoudite, la direction du club se serait tournée vers l’option Marc Brys, d’après le média néerlandophone belge HLN. Le technicien belge serait ciblé pour remplacer l’Italien Stefano Pioli, arrivé en septembre 2024, et auteur d’un mauvais bilan, puisque Al Nassr, troisième à l’issue de la saison, ne disputera pas la Ligue des champions asiatique pour la première fois depuis que la Saudi Pro League a gagné en popularité.
Par ailleurs, au niveau national, le club de Riyad n’a soulevé aucun trophée, une disette qui s’étend aujourd’hui à 7 ans. L’heure est donc au changement pour le nonuple champion d’Arabie Saoudite, et le symbole de ce renouveau pourrait se nommer Marc Brys, toujours sous contrat avec la sélection du Cameroun, où il réalise des débuts remarquables : en 12 matchs, 8 victoires et 4 nuls.
Lire aussi : Marc Brys : « On va à la CAN pour gagner »
Seul bémol dans cette belle dynamique : son conflit avec le président de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto’o, qui a plus d’une fois perturbé la préparation des rencontres de son équipe. Dans l’optique de se faire respecter par l’homme de 62 ans, la Fecafoot a suspendu pour une durée indéterminée son adjoint Joachim Mununga. Conséquence : Brys ne peut pas compter sur son bras droit pendant les rencontres, une décision qui a semblé fragiliser le management du sélectionneur des Lions Indomptables et l’a conduit à envisager une démission en mars dernier.
À six mois de la CAN au Maroc, le Cameroun pourrait-il perdre son sélectionneur, qui certes ne fait pas l’unanimité dans l’opinion publique, mais dont le bilan parle en sa faveur ? Le club d’Al Nassr serait ravi de profiter de ce contexte délétère pour attirer le natif d’Anvers, qui connaît bien le football saoudien après avoir entraîné Al Faisaly, Al Raed et Najran SC.
ABEL LONGA