Intitulé LE CHANT DES INVISIBLES : une écologie intime, il s’agit d’un projet qui explore la résonance entre les paysages intérieurs et les écosystèmes qui entourent le monde.
Bien plus qu’un artiste plasticien, TAGNE FOKAM Arnold est un ambassadeur des rapports entre le corps et l’eau. Son but est de créer une parfaite symbiose entre l’être humain et l’univers aquatique et terrestre.
Lauréat du prix Barthélémy Toguo en 2023 et du prix Goethe Découverte 2020 dans la catégorie Arts, Arnold voit ses œuvres figurer dans plusieurs belles collections, expositions collectives, ainsi qu’une exposition individuelle au Cameroun, notamment au Goethe-Institut, au centre d’art contemporain Doual’Art, et à travers le monde.
Sa dernière exposition avant LE CHANT DES INVISIBLES : une écologie intime était la série de peintures “AquariHomme”, une illustration forte du rapport indispensable entre l’eau et l’Homme. Tout en exploitant le visage féminin comme code de représentation de l’humanité, les nuances de bleus variés et les univers oniriques plongent le spectateur dans un dialogue intime avec le monde sous-marin. Le baptême, la purification, la conception, le voyage, l’hydratation, les métiers de l’eau, la pollution, les changements climatiques… sont autant de représentations illustrées dans ces toiles, traitant du rapport entre l’eau et le corps, dans le but de célébrer la vie.
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Cette fois, LE CHANT DES INVISIBLES : une écologie intime fera « entendre les voix étouffées des absents, des ancêtres et de la nature, révélant les liens profonds entre mémoire, trauma et environnement ». Chaque œuvre devient une métaphore d’une guérison possible, un espace où se négocient la douleur et la renaissance. L’artiste offre une plongée dans son univers intérieur, où la créativité est reine et où les limites sont abolies.
Diplômé en Arts plastiques et Histoire de l’art de l’Institut des Beaux-Arts de l’université de Douala à Nkongsamba, il se passionne très tôt pour le dessin, dont il ignore encore tout. Animé par cette flamme pour la chose artistique, il décide, après son baccalauréat, de faire des études en arts plastiques. Son travail s’articule autour de l’eau en relation avec le corps, à travers lequel il milite pour un statut prestigieux de la femme en société et un meilleur regard porté sur l’élément Eau.
Le vernissage de LE CHANT DES INVISIBLES : une écologie intime aura lieu le 11 septembre à la galerie Bolo à Akwa, à partir de 18 h !
Manu NKAMA