Du 11 juin au 19 juillet 2026 va se disputer le premier Mondial à quarante-huit participants en Amérique du Nord. Toujours pas de pays africain qualifié parmi les treize nations qui ont déjà validé leur ticket pour l’événement.
Mardi dernier, le Brésil et l’Équateur ont ajouté leurs noms aux qualifiés pour la Coupe du monde 2026, portant le nombre actuel à treize nations (Japon, Nouvelle-Zélande, Australie, Iran, Corée du Sud, Ouzbékistan, Jordanie, Brésil, Équateur et Argentine), incluant les organisateurs : Canada, États-Unis et Mexique. Toujours pas de pays africain qualifié à 12 mois pile du début de la compétition, l’occasion de jeter un coup d’œil sur les positions avant les prochaines journées des éliminatoires prévues au mois de septembre.
Maroc, Égypte et Afrique du Sud à un pas de l’Amérique
La sélection marocaine survole cette campagne de qualification pour le Mondial 2026. Son bilan est formidable : cinq victoires en autant de rencontres jusqu’ici. Actuellement leader avec 15 points, les Lions de l’Atlas sont à un succès de valider leur billet pour l’Amérique du Nord. Les Pharaons d’Égypte sont également concernés par la même configuration. Les leaders invaincus de la poule A possèdent cinq points d’avance sur leur dauphin burkinabé et sont à un succès d’entrevoir une quatrième participation à une Coupe du monde. Seize ans après son organisation, l’Afrique du Sud fait partie des cadors africains en bonne posture pour représenter le continent au Mondial. Les Bafana Bafana mènent la danse dans le groupe C avec 13 points, soit cinq de plus que le Rwanda, leur premier poursuivant au classement. Les hommes d’Hugo Broos ont encore besoin de quatre points pour rallier le Canada, les États-Unis et le Mexique.
Certes pas encore qualifiés, mais en route pour la qualification, l’Algérie, la Tunisie et le Ghana, tous trois premiers de leurs poules, établissent journée après journée une belle dynamique de futurs mondialistes.
La République démocratique du Congo, le Cap-Vert et la Côte d’Ivoire vont batailler
Vainqueur en amical lundi de l’Angleterre, le Sénégal a préparé au mieux la suite de son parcours en qualification. Les Lions de la Teranga, après six matchs, sont relégués à la deuxième place, à une petite unité du solide collectif de la RDC. Les deux nations vont s’affronter en match retour au mois de septembre pour le compte de la huitième journée. Mais quelques jours avant, les deux candidats devront lutter à distance, eux qui seront aux prises avec les deux Soudans (le Soudan du Sud pour la RDC et le Soudan contre le Sénégal) — une occasion de prendre une option psychologique avant l’épilogue dans ce Groupe B.
Même son de cloche pour le Cameroun, lui aussi dauphin surprise avec un point de retard sur le Cap-Vert dans la poule C. Et c’est aussi au mois de septembre que tout va potentiellement se dessiner, notamment lors du choc Cap-Vert vs Cameroun à la huitième journée. Avantage terrain pour les Requins bleus, et également au calendrier puisque les Lions Indomptables vont clôturer leur campagne par l’Angola.
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Les Éléphants de Côte d’Ivoire honorent leur rang en étant leaders du groupe tout en restant prudents, car les Panthères du Gabon entretiennent des rêves de Mondial. Un seul point sépare les équipes avant les quatre dernières journées, et leur confrontation dans trois mois à Libreville, où Pierre-Emerick Aubameyang et ses coéquipiers devront prendre leur revanche par rapport à la défaite du match aller, tout en inscrivant le maximum de buts face à la seule nation encore imperméable des qualifications.
Rappelons que, grâce au nouveau format de la Coupe du monde à 48 nations (contre 32 auparavant), les neuf premiers des neuf groupes se qualifient directement pour la phase finale, tandis que les meilleurs deuxièmes passent à la phase de barrage continental, histoire de voir si l’Afrique peut aligner un dixième et ultime représentant. Sauf que les neuf premiers ne sont, ou presque, pas encore connus.
ABEL LONGA
