Figure montante du stand-up camerounais et de la comédie, Black Oya séduit par son style unique, mélange d’énergie, de naturel, d’humour universel et de vérités qui mettent à nu les maux qui minent la société de son pays. Dans ses sketchs, il n’hésite pas à parler de ses expériences et à sensibiliser les jeunes sur l’importance d’éviter de se retrouver dans des situations à risque. Cette fois, c’est à la diaspora qu’il veut faire passer son message, avec trois dates importantes prévues ce mois.
Intitulé « La lutte continue », ce spectacle est prévu à Paris, à Bruxelles et à Berlin, et promet de tenir toutes ses promesses. Entre anecdotes croustillantes, réflexions profondes et un sens de la dérision qui lui est propre, Black Oya transforme la scène en un véritable espace de partage. Sans filtre, « il fait rire autant qu’il fait réfléchir ».

Repéré dans les années 2000 par Tagne Condom, qui jouissait alors d’une certaine notoriété dans le paysage humoristique camerounais à travers son duo avec le comédien Fingon Tralala, Black Oya commence à prester à leurs côtés dans des cabarets et autres cérémonies privées.
Lire aussi : 1er avril : Les nouveaux visages du rire au Cameroun
Cette expérience lui ouvre les portes de nombreux lieux, et les opportunités fusent. À partir de 2018, il se produit régulièrement dans diverses webséries reprises à la télévision, aux côtés de comédiens comme Moustik le Charismatique, Fingon Tralala et son écurie.
Ils collaborent notamment dans des projets tels que Tour de ville, Clinique Sauve Qui Peut ou encore Les Aventures de Fingon.
Déjà connu pour son interprétation naturelle, Black Oya porte ses propres projets sur la toile, notamment à travers sa chaîne YouTube, où les internautes peuvent régulièrement le voir dans des webséries telles que Les Déboires de Black Oya, Maître Black Oya ou encore Black Oya le Phénomène, diffusée sur Canal 2 International.
En décembre 2023, il devient chroniqueur dans l’émission C’Comment, en remplacement de l’humoriste Moussa Jean Kalagan, après avoir présenté pendant plus de quatre ans la chronique Le Bonjour de Black Oya au sein d’ABK Radio, une station locale.
À ce palmarès, il va ajouter les shows prévus en Europe les 7, 8 et 15 novembre prochains. La lutte continue, en référence au climat politique actuel, abordera la lutte contre la confiscation du bien commun qu’est le Cameroun, un sujet assez sensible qui, selon lui, mérite toute l’attention du peuple. La billetterie est déjà ouverte.
Manu NKAMA







